Utilisateur:Xhan/Pâquerette (actrice, 1873)

Biographie
Naissance	9 mai 1873; Périgueux
Décès	21 janvier 1931 (à 57 ans); Paris
Nom de naissance	Chabriais
Surnom	Pâquerette
Pseudonyme	Pâquerette
Nationalité	française
Genre artistique	actrice
Films notables	Max et sa belle-mère

Cette page est en cours de réécriture ou de restructuration importante (indiquez la date de pose grâce au paramètre date).

Un utilisateur prévoit de modifier cet article pendant plusieurs jours. Vous êtes invité(e) à en discuter en page de discussion et à participer à son amélioration de préférence en concertation pour des modifications de fond.

Cet article est une ébauche concernant une actrice française.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les conventions filmographiques.

Pâquerette, nom d'artiste de Mathilde Gabrielle Chabriais, est une chanteuse du music-hall et actrice française de cinéma, née le 9 mai 1873^[1] à Périgueux, Dordogne, et décédée le 21 janvier 1931^[2] à Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Mathilde Gabrielle Chabriais nait le 9 mai 1873 à Périgueux, fille de Lucien Théodore Chabriais et de Louise Eugénie Michel, tous deux « artistes lyriques »^[1].

Chanteuse puis actrice, elle se fait connaitre sous le pseudonyme de « Pâquerette » ou « Mlle Pâquerette » en débutant sa carrière dans les music-hall.

Dans un entretien à la revue Mon Ciné^[3] de 1923, elle indique travailler depuis ses quatre ans, évoque ses débuts au music-hall où elle chantait la romance puis bénéficiant, un soir de représentation à l'Alcazar d'été, d'une cabale contre le chanteur Paulus, elle se fait remarquer par un « Américain » qui lui permet de poursuivre, un temps, sa carrière outre-altantique.

Le critique de théâtre Thomas Allston BrownThomas Allston Brown dans le volume 3 de son « A History of the New York Stage »^[4] évoque les débuts de Mlle Pâquerette, à New-York, le 2 janvier 1893 au « Tony Pastor's Opera House », théâtre appartenant à l'imprésario et chanteur comique Tony Pastor.

Son mariage, alors qu'elle n'a pas encore vingt ans, avec Louis Verande fait l'objet de plusieurs articles de quotidien New-Yorkais dont celui du New York Times du 4 mars 1893^[5]^,^[6] qui présente cette union comme le moyen d'échapper à la tutelle de sa mère :

Paquerette is Mrs. Verande.- Her mother took all her salary, so she eloped with an acrobat // Paquerette est Mme Verande.- Sa mère a pris tout son salaire, alors elle s'est enfuie avec un acrobate

En avril, comme le relate l'édition de « The Evening World » du 4 avril 1893^[7] fort d'un succès apparent chez Tony Pastor, elle est engagée par le théâtre de vaudeville Koster and Bial's Music Hall (en).

Dans une lettre du 11 février 1897 adressée au peintre Théophile Alexandre Steinlen^[8], elle indique son retour d'Amérique; ce courrier, sur papier à l'en-tête colorée au nom de « L’originale Paquerette - Chanteuse et Danseuse Drolatique des Ambassadeurs et de l'Eldorado de Paris » et signé « G. Paquerette La Vraie » évoque, en plus du lieu où elle se produit dorénavant, le plagiat qu'elle a subit durant son absence.

Paulus, dans ses recueils de souvenirs^[9], évoque l'artiste en ces termes :

... Pâquerette, qui chantait les Ducastel^[10] et les Brunin^[11] féminins; elle était fort jolie et s'enlaidissait à plaisir dans des costumes grotesques; son comique était irrésistible. Partout, même à l'étranger, elle a réussi dans ce genre original qui lui a valu une petite fortune. C'est la seule femme (avec Abdala^[12]) à qui j'ai vu faire le sacrifice de sa grâce naturelle et de ses charmes, pour amuser le public ...